Un intérêt précoce pour la communication et les différentes cultures

Né en France d’une mère française et d’un père allemand, j’ai grandi dans un univers multilingue où la moitié de ma famille avait le plus grand mal à communiquer avec l’autre moitié. Ce qui donnait lieu à des situations tantôt cocasses, tantôt frustrantes, mais toujours enrichissantes.

Mes parents étaient de grands voyageurs et m’ont offert le privilège de partager ces beaux moments avec eux. Il ne se passait pas une seule année sans que l’on parte vers l’un des quatre coins du monde. L’une des choses que j’aimais le plus était de tenter de communiquer avec des personnes ne partageant pas la même langue que moi, car je ressentais une grande satisfaction lorsque le message, aussi simple soit-il, était transmis correctement.

Cette satisfaction également visible sur le visage de l’interlocuteur constituait, pour moi, une certaine récompense d’avoir accompli un défi.

Le contexte familial et la découverte tôt dans ma vie de cultures différentes ont ainsi contribué au développement de ma perception et de mon intelligence émotionnelle. Les voyages constituent d’ailleurs encore à ce jour une des plus grandes passions de ma vie et me permettent de satisfaire ma curiosité et mon envie de découvrir de nouveaux profils et horizons.

Une passion quasi innée pour les technologies informatiques

J’ai reçu mon premier ordinateur à l’âge de 4 ans. Cela a éveillé le geek qui sommeillait en moi. Bien que rudimentaire à l’époque, j’ai été très tôt fasciné pour cet univers qui était que très peu répandu parmi le public.

L’immense progrès des technologies informatiques et la démocratisation d’Internet au cours de mon adolescence a révolutionné ma vie ainsi que celle de mes contemporains.
Nous avions subitement accès à une fenêtre donnant sur le monde entier. Un bouleversement de taille pour un jeune qui, comme moi, a grandi dans un petit village qui compte d’avantages de vaches que de jeunes de mon âge. À l’époque, nous n’étions pas autant connectés qu’aujourd’hui. Par conséquent, le fait de pouvoir communiquer et échanger en un clic des fichiers avec des persionnes vivant à l’autre bout de la planète était tout simplement remarquable.

Mon immersion précoce dans l’univers informatique et le fait que j’ai pu assister aux progrès exaltants de ces technologies tout au long de mon enfance m’a permis de développer un intérêt particulier pour ces dernières. Par la suite, l’avènement d’Internet, puis des réseaux sociaux a encore accentué mon intérêt pour la communication et les outils technologiques pour y parvenir. L’informatique n’était plus tout à fait synonyme d’isolement. Au contraire, les ordinateurs permettaient de rentrer en contact avec le monde.

 Mes deux grands centres d’intérêt étaient enfin réunis. 

Mes premiers pas dans la vie d’adulte

À l’école, j’ai donc hésité longuement entre suivre des études universitaires en communication ou en informatique. J’ai finalement opté pour la communication en langues étrangères et la traduction. 

Après mes études, je ne savais toutefois pas exactement vers quelle carrière m’orienter. J’ai donc décidé de prendre un peu de recul et de vivre pleinement mes rêves pour les voyages et l’aventure en vivant près de deux ans en Australie.

Cette expérience fut exceptionnelle pour de nombreuses raisons. Elle m’a, entre autres, permis d’acquérir une certaine maturité qui m’a aidé à réaliser en douceur une transition pas toujours évidente entre la vie étudiante et la vie professionnelle.  

Un an après mon retour en France, la raison me dictait de commencer une carrière et d’adopter un style de vie plus sédentaire (et confortable), mais mon cœur avait encore besoin de partir à l’aventure au moins une dernière fois.

Après avoir goûté au climat aride du désert australien, j’ai donc décidé de découvrir l’hiver rigoureux canadien.

Mon objectif de départ était de conserver ce mode de vie nomade que j’avais expérimenté en Australie et que j’avais tant adoré. Je souhaitais rester au Canada un ou deux ans et vivre successivement à Montréal, puis Toronto et enfin Vancouver.

Peu après mon arrivée à Montréal, j’ai toutefois rapidement réalisé que cette ville était faite pour moi et deviendrait l’endroit où je m’établirais.

Les raisons? Au cours d’une belle journée d’été, alors que j’arpentais la ville à vélo, j’ai eu l’impression d’avoir fait le tour du monde. J’ai entendu successivement parler en français, anglais, espagnol, italien, grec, arabe, chinois, hindi et créole au cours d’une balade de 3 heures. Ça a été le déclic! Cette ville cosmopolite possédant de nombreux espaces verts et une économie orientée vers les technologies était devenue mon nouveau lieu de résidence.  

Une expérience qui m’a fait grandir

Deux ans après mon arrivée au Canada, j’ai souhaité commencer à bâtir mon avenir. J’avais trouvé la ville idéale, il me fallait maintenant trouver une carrière au sein de laquelle je m’épanouirais. Une personne que je connaissais m’avait conseillé de postuler chez Rogers Communications. J’ai donc tenté ma chance et j’y suis finalement resté plus de 7 ans. J’ai d’abord occupé un poste au sein des relations à la clientèle pour ensuite accéder au service des communications. Ces expériences professionnelles m’ont été vraiment bénéfiques.

L’expérience que j’ai acquise lors de mon passage à la relation à la clientèle m’a permis de travailler au contact du public canadien à travers tout le pays, et d’en apprendre davantage au sujet de sa diversité, de ses besoins et de ses préoccupations.

Mes années au sein du service des communications m’ont enseigné des compétences en graphisme, des méthodes marketing ainsi qu’une expertise pour rédiger et traduire une grande variété de messages le plus adéquatement possible, en fonction du public visé.

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